Des roues et des ailes

Après avoir longé à vélo le Danube, le Rhin, la Loire et le Pô, le cyclo-voyage était une évidence. En 2019, le voyage de trois semaines en Dalécarlie suédoise a valeur de test. Test échoué.

Parce que la Suède, c’est un peu plus vallonné que le delta du Pô, un peu plus pluvieux, et que nos enfants ont un peu grandi et ne rentrent plus tous dans la carriole. Et qu’ils n’ont pas toujours, si formidables soient-ils, un peu envie de pédaler. Et puis c’est un peu frustrant de renoncer à explorer les grands espaces qu’on aperçoit à l’horizon, et la montagne là à pied, parce que ca ferait trop d’efforts à demander aux enfants.

Alors on a un peu laissé tomber.

 

On a pensé alors au camping-car. Beaucoup plus confortable, beaucoup plus facile à stationner (ah, les 60 km de rab à vélo, à la recherche désespérée d’un bivouac au milieu des rochers et myrtilliers…), beaucoup plus mobile.

Beaucoup plus facile. Trop facile même.

 

Revente du camping-car, et achat d’un Trafic. Rallongé, quand même. On profite du deuxième confinement pour l’aménager. Pour découvrir la bête, c’est par ici.

 

Bien joli tout ca, mais, pour l’Asie ou la Nouvelle-Zélande?

On a bien pensé à un tour de l’hémisphère Nord en véhicule. Rouler à travers les immensités de la Sibérie, atteindre Vladivostok et le Pacifique, croiser un ours en Alaska et franchir les Rocheuses… Oui mais. Même en l’ère anté-Covid, les rêves se heurtent parfois à la réalité des frontières de ce bas monde : 45 jours maxi pour la Russie, c’est court, encore plus avec des crochets par les Stan et la Mongolie.

Reste l’avion. Trop rapide, polluant, mal. Tant pis. On essaiera d’optimiser les trajets, autant que faire se peut dans un monde bouleversé.

Ou le bateau, tiens.
Ou le bateau, tiens.
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