Janvier 2020 : On passe de « un jour on partira » à « l’an prochain on part » ; mais où ? C’était à une époque ancienne, où l’on pouvait prendre un avion pour n’importe où, obtenir un visa en deux clics et même partir sur un coup de tête. Il y a longtemps, quoi.

 

J’adore optimiser. Optimiser le temps, les bagages, le rangement, tout. Alors, optimisons : quelle est la combinaison permettant le coût minimal (en évitant les compagnies sur liste noire quand même) en tenant compte du climat respectif des différentes destinations ?

Parce que, surprise : pour aller de Oulan-Bator à Katmandou, non, non, pas de vol direct. Prévoir un crochet par l’Indonésie. Et de Katmandou à Colombo, le trajet le moins cher passe par… Oman.

Et parce que JL ne veut toujours pas jouer au loto alors qu’il gagne tout le temps la cagnotte à la Bonne Paie.

Optimisation après optimisation, on arrive à des esquisses plutôt sympas du style Canada > Japon> Nouvelle-Zélande>Asie du SE>Sri Lanka>Oman>Népal>Indonésie>Mongolie

 

Mars : un petit virus vient optimiser un arrêt quasi-total de la planète et notre temps libre. Au moins, on a du temps pour le grand tri. Nos plans de voyage s’en trouvent un peu …. perturbés. Mais c’est encore loin, 2021, on a le temps de voir.

 

Novembre : On part toujours. Mieux, on avance le départ à janvier, histoire d’anticiper le troisième confinement (comment ça, on est pessimiste). Où ? Oh ben on verra.

Ou comment apprendre à lâcher prise avant même le départ… Après deux ans de ce régime, on sera des maîtres zen.

 

Mi-décembre : On part dans deux semaines, youpi! On ne sait toujours pas où. 

 

Vous voilà bien avancés…. 

Allez, quand même quelques billes :

- trois-quatre mois (ou plus, ou moins. Zen, on a dit) en sac à dos vers l’Amérique Centrale ou du Sud. Ou ailleurs si on change d’avis.

- retour au printemps dans une Europe libérée-délivrée pour un tour des terres du Nord avec Apollo le Trafic.

- deux mois dans la nuit et le froid de l’hiver lapon pour claquer des dents danser sous les aurores boréales, se gaver de chokladflarn et de chocolat Marabout, et glisser parmi les bouleaux enneigés. Le Yukon pourrait être pas mal non plus. Si on peut entrer au Canada, et s’ils ont du bon chocolat.

- un an entre Grand Nord, Grand Sud et grands espaces. On tient vraiment à poser nos sacs au Canada, dans le Pacifique et en Nouvelle-Zélande, l’avenir nous dira si c’est possible…

 

Et à défaut d’optimiser l’itinéraire, on optimisera notre zénitude.