Autant le dire tout de go, écrire la suite du scénario n'a pas été des plus simples. Un peu par élimination, le scénario.
L'Amérique du Sud, l'Asie? Mouais. Quarantaine pour entrer, quarantaine pour sortir, quand ce n'est pas un blacklistage dans la quasi totalité du reste de la planète.
Canada, Océanie ? Pas l'envie qui manque, mais personne ne rentre. Même pas les chouettes. On aurait dû faire albatros.
L'Afrique ? Pas envie, c'est comme ça.
Reste notre bonne vieille Europe. Celle où dans un temps pas si lointain, on pouvait déjeuner en Allemagne, ou passer de la Suède à la Finlande juste parce qu'on avait vu un bateau.
Ben plus maintenant. Maintenant il faut ici un test PCR à partir de 4 ans, là une quarantaine, ailleurs un PCR à moins que vous restiez moins de 12h, et parfois halte! on ne passe pas. Et bien sûr ça change tous les dix jours, et le site du quai d'Orsay est rarement d'accord avec celui de l'Europe, lequel ne correspond pas à celui de l'ambassade du pays concerné. Divertissant cinq minutes mais on préfère prendre l'apéro en bonne compagnie et sans smartphone, nous.
Une fois révisée la géographie européenne, reste à choisir le destrier. Nos beaux vélos rutilants piaffaient sur la ligne de départ, prêts à filer sur les pistes cyclables. Ah oui? Et à traverser un pays en une journée ? Et à pédaler à fond entre le laboratoire d'analyses et la frontière pas toute proche, délai 48h? Et à rebrousser chemin sur 500 km parce que ben, vous n'entrerez pas?
Euh.... Non. A l'écurie, les vélos. Place à Apollo.
Vers le Nord, tant qu'on pourra. Pour le temps qu'on pourra. A la recherche des vents ténus de la liberté, entre règles et interdits de ce nouveau monde....
Pour rappel, n'hésitez pas à demander le lien Polarsteps pour des récits au jour le jour et leurs photos !
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