Ô temps, suspends ton vol ...

Le voyage au long cours, c'est le temps. Plus de compte à rebours impitoyable avant la trop prochaine fin des vacances. Plus d'heure de retour limite, parce qu'après il y a gym/musique/escalade. Évidemment, plus d'horaires scolaires (ça on s'en était déjà affranchis) ni de pointage au bureau.


Et le temps, c'est la liberté. 

Liberté de rester sur cette crête ensoleillée deux jours à ne 'rien' faire (ou plutôt, plein de choses : lire, dessiner, herboriser, faire du pain, regarder la course des nuages et écouter le chant des oiseaux).

Lberté de flâner tout l'après-midi au bord du lac, et oh, pourquoi pas après tout, de s'y baigner et de sécher au soleil ensuite.

Liberté de prendre cette route parce qu'on en a envie, même si ce n'était pas prévu. D'écouter notre coeur et de partir là-haut, tout au Nord.

Liberté d'explorer cinq jours durant tous les sentiers d'une vallée de montagne, on s'y sent tellement bien. .


Le temps, c'est aussi le plaisir d'une lenteur retrouvée, des gestes conscients. Pétrir la pâte à pain, pieds nus dans le sable chaud. Écrire dans le carnet de voyage, et lever la tête pour admirer l'horizon des cimes. S'approcher sans bruit, doucement, tout doucement des biches, le petit déjeuner attendra bien un peu.


Et demain? Laissons demain à demain. Demain, on sera ici ou ailleurs, il fera beau ou mauvais, qu'importe, on verra demain. 

Au gré du vent et de l'inspiration.




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