01-03 février : Mindo

Dernière grande étape en Équateur : Mindo.

Bus Otavalo-Quito Carcelen, taxi pour la Ofelia, super, comme sur des roulettes, il est 10h, à ce rythme on sera à Mindo en début d'après midi.On ira au parc eco-botanique et....

... Hein quoi, à 16h le bus? Rien avant? Rien avant.  Bref, vous serez prévenus, les bus Flor del Valle pour le centre de Mindo, c'est 9h et 16h. Et pis c'est tout. Entre deux, il peut être judicieux de chercher à Carcelen un bus vers l'Ouest, qui vous déposera à l'embranchement de la route du village (puis taxi ou 7 km à pied, ça use les souliers).

Sinon, prévoir cahiers de maths et jeu de cartes (quand y'en a marre de la bataille et du pouilleux, on passe au château de cartes).


Enfin le bus. Il longe les lotissements privés retranchés derrière leurs barrières électrifiées, les banlieues chics, les villages précaires, puis plonge entre deux montagnes dans les nuages. Puis la pluie. On va dans la forêt pluviale, dans pluviale il y a pluie. Mindo est un village de Far West, blotti au fond de son vallon dans la végétation dense. Rues boueuses, arcades et grands sourires - même le masque a du mal à arriver ici.


A Mindo, la météo c'est pas compliqué, pas besoin de supercalculateurs. Beau temps le matin, jusque vers 11h. Les nuages prennent ensuite le dessus, et dispensent leurs premières ondées vers 11h à midi. Imperméable de rigueur l'après-midi et le soir. 

Taux d'humidité proche de 100% en permanence, pas la peine d'espérer voir sécher vos chaussettes (qui en auraient pourtant bien besoin après la rando de la veille). La végétation apprécie ce régime, ceux qui ne portent pas de chaussettes aussi : faut croire que les plumes sèchent plus vite que les textiles.

Colibris, toucans, papillons Moro, autres genres ailées bariolées, le spectacle est donc dans les airs en journée - et sur terre la nuit, place aux grillons, araignées et minuscules grenouilles.


Pour admirer tout ce beau monde :

Jardin eco-botanique

Sans doute le seul endroit où les colibris daignent un instant suspendre leurs arabesques aériennes, pour venir aspirer quelques gouttes d'eau sucrée dans une coupelle... Ou dans la main des enfants ! Magique.

Le jardin propose aussi des tours nocturnes, à la recherche des insectes et batraciens, assurés par le propriétaire passionné - qui n'hésite pas à barboter 15 min dans le torrent pour trouver une grenouille bien spécifique - et quand il revient avec, on lui dit :"ah mais c'est la même que sur la feuille, là à côté de nous!"...


Balade aux cascades

Montée possible en taxi, comme tout le monde. Mais on peut aussi s'offrir une jolie balade de 5 km sur la piste, le nez en l'air ou plongé dans les fleurs parfumées. C'est comme ça qu'on apercevra 3 toucans, contre zéro pour nos trop pressés voisins d'hôtel.

Taxi ou pieds, on arrive au bord d'un ravin. Pour traverser, monter dans un bac de métal, laisser le responsable appuyer sur la pédale d'accélérateur, et hop le câble vous tire sur l'autre rive, par delà canopée et torrent. Pédale de frein à l'arrivée, c'est préférable. Comme un air de monte-charge suisse, ici on dit tarabita et on a moins froid.

Plus qu'à choisir son chemin entre les trois possibles vers les diverses cascades (on peut aussi faire les trois, mais se rappeler que la pluie guette).


Et quand par ordinaire il pleut?

Oh, si vraiment il pleut, que vraiment y'a pas le choix... Il reste le tour du chocolat chez Yumbos. Histoire du chocolat, différentes cabosses utilisées, fabrication... Et chocolat chaud et brownie à tomber par terre. Le problème, c'est que la cure de sevrage entamée depuis un mois tombe à l'eau, et que le manque court à nouveau dans les veines : du chocolaaaaaaat! 











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