Tites fleurs et grosses bêtes des Galapagos

En Normandie, les vaches regardent passer les trains, et on ramasse les pommes. En Bretagne, pareil sauf que les vaches meuglent en breton. Dans les Alpes, on guette le chamois et on se barbouille de jus de myrtille. Vu des Galapagos, ça semble furieusement exotique.


Ici, adieu veaux, vaches (enfin, il y en a quelques unes sur les hautes terres) et cochons.


On a observé les otaries bêler pour appeler leur mère indigne, grogner contre la voisine, batifoler dans l'eau façon marsouin. On s'est fait déloger d'un trou d'eau et d'un coin d'ombre, on a dû renoncer à s'asseoir sur le banc, et changer de ponton d'embarquement au port. Mignonnes mais caractérielles.

On a suivi les traces des iguanes dans le sable, le trait de la lourde queue au centre et les pattes de part et d'autre, et admiré leur grâce dans l'eau. Appris aussi qu'ils diminuaient de taille en temps de disette. Patibulaires mais inoffensifs.

On a regardé les fous à pieds bleus fendre la surface de l'eau comme une fusée, les frégates gonfler leur jabot de rouge, les pélicans guetter le poisson dans la barque du pêcheur - Victor s'est même fait caresser la joue par l'aile d'un d'entre eux 

On a humé le parfum de la fleur de frangipanier, évité les piquants des candélabres et des figuiers de Barbarie.

On a été désaltérés par le jus de tomato de arbol et surpris par l'acidité des groseillas.

On est tombé nez à nez avec les tortues marines, et ça c'était la plus inattendue des surprises.


Fabuleuses Galapagos.

Fantastique Gaïa.


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Commentaires: 1
  • #1

    rosselot nath (lundi, 25 janvier 2021 11:46)

    coucou Audrey and Co, merci pour ce partage !
    l'arbre aux fleurs blanches : il s'agit d'un bougainvilliers.
    Au plaisir de lire vos aventures.
    Ici, il neige !