C'est comment... Les Galapagos ?

La pluie et le beau temps

Chaud, chaud, chaud. Dire que 2 jours avant, on glissait sur les pistes enneigées de la Chaume Francis... 

27 degrés. Mais quoi, c'est pas si chaud? En effet, à l'ombre de la mangrove ou du frangipanier, il fait bon (jusqu'à ce qu'une otarie vous vire pour prendre la place, charmante bestiole). Mais sous le feu implacable du soleil... C'est qu'on est quasiment à l'équateur, les rayons ne sont pas partis se perdre en oblique dans l'atmosphère et tapent droit sur la peau rougissante de tant d'ardeur (éloignez les enfants).

Deux averses tropicales... Cumulonimbus embedded de belle stature, ciel d'encre... Pluies torrentielles? Ben non, juste une légère brumisation.

Qu'est-ce qu'on mange ?

Des mini-epiceries ornent tous les coins de rue, ravitaillement pas compliqué. Un peu plus de connaître les prix, pas affichés et un peu à la tête du client. Et quand un pot de Nutella coûte 15 dollars, on se méfie. Pâtes très chères aussi, on oublie les pâtes carbo (de toute façon y'a pas de cochon ici). Donc du riz, des bananes plantain, des avocats, du concombre noa, des mangues, des bananes pequenas, et même du yaourt local (ne pas s'attarder sur la composition, ni la couleur flashy).

On ne sait pas si l'eau est potable, en tout cas elle a un goût sulfuré peu appétant. 60 cL pour 1,5 dollars, 1l pour 1,75 dollars, 4 l pour 2 dollars - et on découvre enfin qu'on peut recharger le bidon de 4 l pour 80 cents.

Urbi et orbi

L'urbanisme local est assez simple : y'en a pas. Des bicoques une pièce côtoient des immeubles de 2-3 étages, tous les styles sont permis. Entre deux constructions, des terrains vagues (en urba on dit dent creuse, ça fait plus classe sauf chez le dentiste). En non-regle générale, les tiges de béton dépassent du toit - paratonnerre, flemme de les couper, au cas où on ajouterait un étage plus tard? Et les façades latérales sont rarement enduites, c'est si joli le parpaing (désolée pour ceux qui pensaient qu'ils construisent en pierre de lave ou en terre). Bref, on ne va pas aux Galapagos pour les plus-beaux-villages d'Équateur.

En dehors par contre... Bon, c'est pas un scoop. Mais respirer les fragances de frangipanier (celles de la colonie d'otaries, moins), voir un iguane passer juste derrière à la nage ou se faire piquer son château de sable par un bébé otarie, c'est quand même assez sympa. 

 Des panneaux de prévention partout, des registres à l'entrée des chemins, des tapis désinfectants pour les chaussures, deux contrôles sanitaires à l'aéroport, et un film pédagogique dans l'avion, ils prennent la protection de l'environnement au sérieux. Interdiction notamment d'approcher les animaux à moins de 2 m, le seul souci étant qu'ils ont oublié de le dire auxdits animaux.

Ère covid

Mascarillaaaaa. Partout et pour tous. Vu la chaleur, dommage qu'ils n'aient pas inventé le masque-creme glacée. 

Vie locale

Les adultes se baignent souvent tout habillés. Moins par pudeur (les shorts sont la règle) que pour se protéger du soleil : de toute façon en 10 min c'est sec.

Le soir et le dimanche, c'est tous à la plage, en groupes familiaux ou amicaux. 

Concentration impressionnante de pick-ups Toyota et Chevrolet (avec des inscriptions du genre "Jésus est mon sauveur" ou "Dieu ma destinée est entre tes mains"), beaucoup de vélos et de scooters (sur lesquels on monte à 4 : Papa conduit avec le grand de 3 ans debout devant, Maman en croupe avec le bébé dans les bras. A 5 je ne sais pas, on préfère marcher).