Préparatifs, le bilan

Ou 3 erreurs à ne pas faire

 

Après deux mois effrénés, trois jours de sprint final, on peut dire qu’on est à peu près prêts (au petit détail près qu’on ne sait toujours pas où on va, donc pas de visa, pas de billets, pas de RDV test PCR, etc).

Si on a oublié quelque chose, on ne s’en est pas encore rendus compte. Pour le reste, on a eu la présomption de croire qu’avec un départ décidé près d’un an plus tôt et une maison vendue trois mois avant, on serait laaaarges.

Ben voyons.

 

Erreur N°1 : Négliger la loi de Murphy (ou loi de l’emmerdement maximum)

 

1 coup de fil à l’assurance auto ? Non, 6 mois de bataille, 4 RDV en agence, 53 appels, 2 courriers, et 5 assurances démarchées pour enfin en trouver une qui accepte de prendre le risque totalement inconsidéré d’assurer une famille en Europe pendant 10 mois. Et encore, on n’a jamais eu le moindre accident.

2 soirées pour ouvrir deux comptes dans des banques en ligne sans frais à l’étranger ? Que nenni. Compter 3 semaines, entre le document « peu lisible », le RDV à prendre pour pouvoir parler au téléphone à un humain, et l’exhumation du dossier du fond des oubliettes de la banque.

 

Erreur N°2 : Faire un beau rétro-planning échelonné jusqu’au moment du départ.

Quand on avance le départ de deux mois, léger embouteillage à prévoir. C’est qu’initialement on devait partir début mars. Puis courant février avec le jeu des congés. Puis, à l’automne, on voit arriver gros comme une maison (notre ancienne maison, pas le gîte) la 3e vague après les fêtes, et on avance à début janvier. Autant de temps en moins pour les préparatifs. Le pire, c’est que le prochain confinement pourrait bien intervenir début janvier.

 

Erreur N°3 : Penser qu’on a xx journées pour boucler les préparatifs

En fait c’est plutôt xx soirées. Parce qu’on a trois enfants très gentils et très charmants, mais qui tournent un peu en rond dans un petit gîte quand il pleut (c’est-à-dire souvent en novembre) et qu’on ne peut les confier ni aux grands-parents ni aux amis, reconfinement oblige. On verra le point 18 de la liste plus tard, pour l’instant c’est partie de Karuba (pas grave, il est génial ce jeu) et pâtisserie (pas grave non plus). Le seul souci c’est que le temps perdu est récupéré sur le sommeil.

Sommeil qu’il faudra récupérer à un moment.

 

Erreur N°4 : Penser qu’on est au bout des mauvaises surprises à 3 jours de la date butoir.

C’est bien sûr à ce moment-là que le téléphone entre en agonie, que la boutique de téléphonie a été cambriolée la veille, que le vendeur de la FNAC n’y connaît rien, et que quand on y retourne pour acheter le modèle choisi après quelques heures d’étude entre deux cartons, ce dernier ne marche pas. Et que donc il faut retourner à la FNAC se faire rembourser.

Et qu’ensuite c’est au fond de la Bretagne qu’il faut en trouver un.

 

Oui, en fait ca fait 4. Mais quand on est fatigué, on fait des erreurs.

 

PS : C’est très bien la Bretagne : on y trouve des galettes, des falaises sympas et des tempêtes. Et même des téléphones. Mais pas de Mont Saint Michel, na.

 

     

Écrire commentaire

Commentaires: 0